Sauf exception, aucun médicament prescrit par ailleurs ne doit être arrêté en raison de la réalisation d'un examen d'imagerie médicale.
Dans le cas particulier des patients sous anticoagulants, certains prélèvements réalisés au cours de procédures radiologiques, scanographiques ou échographiques (ponction ou biopsie) nécessitent de prendre des précautions afin de réaliser le geste dans des conditions optimales de sécurité (minimiser les risques de complications hémorragiques) :
Chez les patients sous Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) type aspirine et dérivés (Aspégic, Kardégic, Catalgine etc.), Apranax, Amidoxen (Pyroxicam), les ponctions sont réalisables si ces médicaments sont pris isolément; par contre pour les biopsies il est préférable de les interrompre 8 jours avant le geste.
Rapprochez-vous de votre médecin traitant.
Pour les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, il est recommandé pour les biopsies d'éviter leur prise dans les 48 heures qui précédent le geste surtout à haute dose.
Il vous est également demandé de réaliser un bilan biologique sanguin pour apprécier l'état de votre coagulation en cas de biopsie surtout si vous prenez un de ces médicaments exposant à des risques hémorragiques.
Certains examens radiologiques peuvent nécessiter l'injection d'un produit de contraste iodé par voie intraveineuse (ou plus rarement par voie intra-artérielle).
Le diabète ne constitue pas une contre-indication absolue à la réalisation d'un examen radiologique utilisant une injection de produit de contraste iodé. Il convient simplement de respecter un certain nombre de précautions :
Ces recommandations ont été établies en Avril 2005 par le Comité Interdisciplinaire de Recherche et de Travail sur les Agents de Contraste en Imagerie (CIRTACI) et la Société Française de Radiologie (SFR).
Certains examens radiologiques peuvent nécessiter l'injection d'un produit de contraste iodé par voie intraveineuse (ou plus rarement par voie intra-artérielle).
L'insuffisance rénale ne constitue pas une contre-indication absolue à la réalisation d'un examen radiologique utilisant une injection de produit de contraste iodé. Il convient simplement de respecter un certain nombre de précautions :
Ces recommandations ont été établies en Avril 2005 par le Comité Interdisciplinaire de Recherche et de Travail sur les Agents de Contraste en Imagerie (CIRTACI) et la Société Française de Radiologie (SFR).
Certains examens radiologiques peuvent nécessiter l'injection d'un produit de contraste iodé par voie intraveineuse (ou plus rarement par voie intra-artérielle).
N'hésitez pas à nous informer d'un état pathologique sévère : en cas de myélome avec protéinurie, d'insuffisance cardiaque sévère, de cirrhose décompensée ou de syndrome néphrotique, les mêmes règles que celles appliquées à l'insuffisance rénale seront appliquées.
Certains examens radiologiques peuvent nécessiter l'injection d'un produit de contraste soit à base d'iode dans le cadre des procédures radiologiques ou à base d'un produit appelé Gadolinium en IRM.
Le risque d'une réaction allergique à ces produits reste faible, plus souvent rencontré pour les produits de contraste iodés ne serait-ce que par leur utilisation statistiquement beaucoup plus fréquente dans les examens d'imagerie médicale.
En fait la notion même d'allergie à l'iode reste discutée et un certain nombre d'auteurs estime que ce n'est pas l'iode lui-même qui est allergisant mais la molécule qui contient l'iode, si bien qu'un individu serait allergique à un produit de contraste donné sans nécessairement être allergique à un autre produit de contraste car il existe sur le marché plusieurs variétés de molécules (marques déposées de différents laboratoires), aucune molécule n'ayant jusqu'à présent prouvé réellement qu'elle était moins allergisante qu'une autre.
Ce type de réaction même rare reste complètement imprévisible, mais elle nécessite une première phase de sensibilisation au produit de contraste incriminé, et donc suppose que ce produit ait déjà été administré auparavant à l'occasion d'une procédure d'imagerie médicale utilisant le même produit de contraste. La notion d'allergie croisée à différents produits de contraste iodés reste débattue.
Les réactions allergiques surviennent le plus souvent après des injections intraveineuses, parfois aussi par voie intra-artérielle (artériographie) mais cette pratique est moins fréquente, et peuvent également se rencontrer à l'occasion d'opacifications radiologiques de cavités naturelles (articulations dans les arthrographies, utérus dans les hystérosalpingographies).
Les réactions allergiques peuvent être soit mineures à type de rougeurs cutanées ou d'urticaire, soit plus sévères à type de troubles cardio-respiratoires (choc anaphylactique) ou laryngés (œdème de Quincke).
Il existe chez certains patients une prédisposition (terrain dit atopique) qui les expose plus à de telles réactions allergiques au produit de contraste, ces patients présentant, parfois associés, un choriza spasmodique (rhume des foins), un asthme, une urticaire ou autre.
Le cas des allergies alimentaires est particulier.
Lorsqu'un terrain atopique est précisé à la demande de rendez-vous, même si aucune prémédication n'a fait la preuve de son efficacité, il reste d'usage (principe de précaution) de proposer une prémédication 3 jours avant la date de l'examen nécessitant une injection iodée.
Néanmoins, cette prémédication n'est plus recommandée (http://www.sfrnet.org/Data/upload/documents/CIRTACI/Fiche%20Allergie%2029%2009%202009.pdf) mais il faut en avertir le secrétariat à la prise de rendez-vous et le manipulateur qui vous prendra en charge et qui en avisera le médecin radiologue.
Dans les cas d'antécédent allergique grave (choc anaphylactique, œdème de Quincke), il est préférable d'éviter cette injection sauf nécessité vitale ou si le médecin radiologue la juge indispensable au diagnostic (l'examen sera alors programmé dans un établissement d'hospitalisation, à la clinique CMCO Côte d'Opale, qui dispose des infrastructures et du personnel médical pour la prise en charge de tels aléas éventuels).
Certains examens radiologiques peuvent nécessiter l'administration d'un produit de contraste iodé notamment par voie intraveineuse (ou plus rarement par voie intra-artérielle).
La thyroïde est un organe situé en avant de la trachée cervicale qui capte l'iode si bien que l'iode contenu dans ce produit de contraste va s'accumuler dans la thyroïde et la saturer.
Cela n'a habituellement aucune conséquence, mais il faut en tenir compte en cas de réalisation d'une scintigraphie thyroïdienne dont les résultats peuvent être perturbés par cette injection iodée jusqu'à 2 à 3 mois après l'injection.
De même, l'injection iodée peut rendre inopérant un traitement radio-isotopique utilisé dans certaines maladies thyroïdiennes.
Il est également recommandé d'éviter une injection de produit de contraste iodé en cas de thyrotoxicose (poussée aiguë d'hyperthyroïdie) et il convient donc de se rapprocher du médecin qui vous suit pour ces problèmes thyroïdiens (médecin traitant ou endocrinologue) en lui signalant l'injection iodée si elle est nécessaire à la réalisation d'examen radiologique.
De manière générale, n'hésitez pas à nous prévenir de tout état pathologique particulier qui pourrait nécessiter une prise en charge spécifique.
Pour les patients à mobilité réduite, le temps de l'examen peut s'en trouver augmenté, et être prévenus du handicap nous permet d'adapter les horaires de rendez-vous.
Sachez également que de nombreux examens d'imagerie médicale nécessitent d'être réalisés dans des tenues vestimentaires légères, en sous-vêtements voire tout ou partie dénudé(e), et que nous faisons au mieux pour respecter votre intimité notamment par le port d'une blouse de protection si nécessaire.
Les patients claustrophobes peuvent avoir des difficultés à réaliser certains examens, notamment l'IRM du fait de l'exiguïté de l'appareil, une prémédication à base d'anxiolytiques arrivant dans la majeure partie des cas à contrôler cette angoisse.
Les patients porteurs de matériel métallique soit médical (pacemaker, neurostimulateur, implants cochléaires, prothèse etc.) soit non médical (corps étrangers) doivent le signaler car certains peuvent constituer une contre-indication à l'IRM.